Compteurs d'eau en Aveyron - Collectif du vallon

Les syndicats des eaux aveyronnais refusent les technologies de télé-relève automatique

​(concentrateur et antenne-relais)​ proposées par Véolia et Suez, la Saur et la Sogedo.

Il vous est transmis la lettre que nous avons envoyé à tous les syndicats des eaux du département.

Pour exemple :

Syndicats des eaux Lévezou-Ségala (57 communes Aveyron, Tarn, Tarn et Garonne, 23000 foyers, 40 000 habitants)​, prestataire la Sogedo :

Ce syndicat refuse la radio-relève et la télé-relève automatique.

Seule la relève manuelle par les techniciens est envisagée pour la suite.

Ils n'ont même pas souhaité réfléchir aux offres de Véolia et de Suez sur les compteurs connectés, offres proposée lors de la grande​ réunion de Véolia à Rodez​ du​ mois de février 2018

Ils sont très attachés à la sauvegarde des 26 emplois qui en découle et au lien avec la population.

L​a régie de la ville de Rodez​ a refusé l'offre commerciale de Véolia du changement du parc des compteurs pour de la télé-relève automatique, afin de préserver l'emploi des releveurs et de permettre de garder du lien entre les habitants et les services municipaux, et aussi de détecter des fuites sur place. Selon la régie, c'est une volonté politique réaffirmée qui tiendra jusqu'à la fin du mandat, faire "autant que possible en manuel".

Seuls 400 compteurs sur 9000 sont en radio-relève (450 Mhz environ, Ever blue cible Itron), actionnée deux fois l'année, et qui concerne les endroits inaccessibles.

Il est dommage que M Teysedre, Maire de Rodez, n'ait pas été aussi attentif il y a deux ans au sujet des Linky.

Les autres raisons avancées pour refuser la télé-relève :

- le coût de son entretien et qui sera impacté sur les factures​;

- le sur-ajout d'antennes et de concentrateurs relais qui en zone rurale ne sont pas bienvenus.

Le responsable du Syndicat insiste pour dire que beaucoup d'élus sont sensibilisés à cette question.

Si des syndicats font le choix de la radio-relève en laissant la propriété de la technologie à Suez ou Véolia, rien n'empêchera ces dernières de placer des concentrateurs et antennes-relai afin d'adapter la radio-relève vers la télé-relève, car nombre de modules sont transformables de l'un à l'autre, et peuvent émettre jusqu'à 600 mètres - c'est à dire vers un concentrateur.

Seule la volonté d'élus de garder le contrôle et la propriété de la technologie choisie (protocole de radio relève ouvert "Novea" ou "dioctaz"(?)) permettra à un syndicat ou une régie d'en rester simplement à la radio-relève et de ne pas se faire imposer par ces entreprises une fuite en avant technologique.

Le changement en radio-relève, sur près de 5 années, leur reviendra tout de même à 2 millions d'euros.

Sans garanties d'économies supplémentaires.

Aussi, nombre d'élus du Syndicat, dont​ notre interlocuteur, sont sensibles au fait de ne pas ajouter d'ondes à ce qui existe déjà.

Plus d'infos :  Collectif du Vallon d'information sur les compteurs communicants - collectifvallon@gmail.com